Camille Mollier
Camille Mollier, née en 1995, vit et travaille à Marseille.
J’entre aux Beaux-Arts de Toulon en 2013 où j’explore la représentation de soi au travers de vêtements, qui peuvent influencer notre état d’être. La psychologie humaine a toujours été au centre de mes préoccupations.
En 2016, j’obtiens mon Diplôme National d’Arts Plastiques avec la mention « qualités plastiques ». Ma pratique de la sculpture était alors une métaphore du soi en constante recherche d’équilibre.
J’intègre l’Université Jean Jaurès à Toulouse où j’étudie la philosophie de 2016 à 2018. Cet apport théorique a nourri ma pratique artistique. La philosophie grecque, où « la vie bonne » est la question centrale, le Marquis de Sade et Georges Bataille ont été fondamentaux pour mes recherches sur l’être et l’expérience du soi.
En septembre 2018, je poursuis mon cursus en première année de master aux Beaux-Arts de Marseille. J’invente un personnage nommé Martine et la mets en scène au travers de peintures et dessins qui traitent du comportement de la conscience. J’ai présenté mon travail de peinture pendant la Biennale européenne de création contemporaine Manifesta 13, dans le cadre de l’exposition des diplômés 2020. Suite à cela j’ai été invitée en résidence de recherche et de production à la galerie Salon du Salon, à Marseille pendant quatre mois. Au terme de cette résidence a eu lieu l’exposition collective « Une chambre en ville ».
Je travaille actuellement aux ateliers Buropolis à Marseille, projet mené par YesWeCamp. Mes recherches sur la conscience humaine se déploient aussi à travers d’autres pratiques telles que l’aı̈kido.
J’entre aux Beaux-Arts de Toulon en 2013 où j’explore la représentation de soi au travers de vêtements, qui peuvent influencer notre état d’être. La psychologie humaine a toujours été au centre de mes préoccupations.
En 2016, j’obtiens mon Diplôme National d’Arts Plastiques avec la mention « qualités plastiques ». Ma pratique de la sculpture était alors une métaphore du soi en constante recherche d’équilibre.
J’intègre l’Université Jean Jaurès à Toulouse où j’étudie la philosophie de 2016 à 2018. Cet apport théorique a nourri ma pratique artistique. La philosophie grecque, où « la vie bonne » est la question centrale, le Marquis de Sade et Georges Bataille ont été fondamentaux pour mes recherches sur l’être et l’expérience du soi.
En septembre 2018, je poursuis mon cursus en première année de master aux Beaux-Arts de Marseille. J’invente un personnage nommé Martine et la mets en scène au travers de peintures et dessins qui traitent du comportement de la conscience. J’ai présenté mon travail de peinture pendant la Biennale européenne de création contemporaine Manifesta 13, dans le cadre de l’exposition des diplômés 2020. Suite à cela j’ai été invitée en résidence de recherche et de production à la galerie Salon du Salon, à Marseille pendant quatre mois. Au terme de cette résidence a eu lieu l’exposition collective « Une chambre en ville ».
Je travaille actuellement aux ateliers Buropolis à Marseille, projet mené par YesWeCamp. Mes recherches sur la conscience humaine se déploient aussi à travers d’autres pratiques telles que l’aı̈kido.
J’invente un personnage nommé Martine, inspiré des contes illustrés et naı̈fs de nos enfances. Ma Martine est loin de ce monde idéalisé. Ses traits sont bruts et son esprit compliqué. Dans ma peinture, ses paysages mentaux se déploient, ils sont la projection des nôtres. Martine nous amène à réfléchir à comment vivre avec ses démons au quotidien ?
Je cherche à comprendre la construction de notre psyché et sa transformation tout au long de notre vie. La période de l’enfance est fondamentale, elle est le temps de sa formation et celle de ses éventuels dysfonctionnements. Ma manière de peindre est directe, mon trait est intuitif, mes formes peuvent se rapprocher de la satire. Mais bien au-delà, mon travail propose quelque chose d’intimement plus engagé. Martine est une invitation à l’introspection. Nous sommes tous dotés d’une imagerie cérébrale personnelle tout en étant influencés par l’imaginaire collectif, c’est avec cela que je compose. Je choisis les couleurs en fonction de leurs influences émotionnelles. Dans mon processus de recherche j’identifie des schémas mentaux qui créent des affects considérés comme négatifs. Je les modifie en pensée. La peinture me sert à mettre à distance ces affects pour une meilleure compréhension objective. Je lie ce processus de travail à la métaphore des écouteurs emmêlés où démêler un noeud nous amène à en démêler un autre.