Keen Souhlal
De concert, 2021. Œuvre in-situ. Installation de miroirs au raz de l’eau reflétant le ciel
D’origine française et kabyle, Keen Souhlal a un parcours atypique. Après des études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris (ENSBA), elle s’expatrie en Islande, au Groenland puis au Québec et complète sa formation par un CAP en marqueterie à l’École Boulle et en céramique.
Son travail se construit autour de pratiques multiples telles que la sculpture, l’installation, le dessin et la photographie. Il naît d’une relation profonde à la nature ; une relation à la fois sensible, philosophique et spirituelle. Marches dans la forêt, voyages aux confins des océans, collaboration avec des scientifiques, des bûcherons ou des artisans jalonnent sa quête de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux.
Son processus de création repose sur la transformation de la matière, parfois le bois, le verre, le métal, le béton ou l’argile. Elle restreint volontairement ses interventions à des gestes infimes et délicats dont l’objectif ne réside pas tant dans le fait de transformer la matière brute que d’en exprimer ses multiples propriétés. Son geste répété questionne les conditions des savoir-faire et des matériaux. Elle déploie et spatialise des éléments naturels et artisanaux (céramique, vannerie, dinanderie) qu’elle met en relation avec les publics créant des instants de sensibilité. L’artiste libère un infra tremblement, un état d’attente dynamique, un passage doux, un silence, une solubilité des états et des matières.
Son travail se construit autour de pratiques multiples telles que la sculpture, l’installation, le dessin et la photographie. Il naît d’une relation profonde à la nature ; une relation à la fois sensible, philosophique et spirituelle. Marches dans la forêt, voyages aux confins des océans, collaboration avec des scientifiques, des bûcherons ou des artisans jalonnent sa quête de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux.
Son processus de création repose sur la transformation de la matière, parfois le bois, le verre, le métal, le béton ou l’argile. Elle restreint volontairement ses interventions à des gestes infimes et délicats dont l’objectif ne réside pas tant dans le fait de transformer la matière brute que d’en exprimer ses multiples propriétés. Son geste répété questionne les conditions des savoir-faire et des matériaux. Elle déploie et spatialise des éléments naturels et artisanaux (céramique, vannerie, dinanderie) qu’elle met en relation avec les publics créant des instants de sensibilité. L’artiste libère un infra tremblement, un état d’attente dynamique, un passage doux, un silence, une solubilité des états et des matières.
L’œuvre protéiforme de Keen Souhlal se joue de la perception du spectateur pour mieux le perturber dans ses certitudes. La matière se fige dans ses phénomènes les plus éphémères et précaires, pour mieux révéler son potentiel plastique et poétique, et provoquer notre émerveillement.
︎ keensouhlal.com
︎ instagram.com/keensouhlal
︎ facebook.com/keen.souhlal