les artistes︎︎︎
Laurent Galland
Balustres scoubidou, 2022 | Arbres scoubidou, 2022
Né en 1959, Laurent Galland est diplomé des beaux arts de Montpellier en 1983. Il vit et travaille à Marseille et a exposé notamment à Marseille à la galerie du tableau, à la fondation Regards de Provence, au Mac Arteum 5 (Châteauneuf-le-Rouge), à la galerie Martagon (Malaucène) au Musée Muséum des Hautes Alpes (Gap).
Après une carrière d'infographiste dans l’industrie de l’emballage, du packaging, il reste un plasticien par essence. Il peint et dessine. Son travail artistique est imprégné de cette mémoire du numérique, de l'écran, des logiciels, du déplacement des têtes d’impression sur les traceurs, du mouvement des rotatives, du produit imprimé, manufacturé.
Dans ses œuvres il expérimente une manière particulière de déposer la peinture. À l’aide d'adhésifs de masquage spéciaux, il juxtapose des lignes en jouant sur l'épaisseur et l'espacement. Il crée ainsi des structures linéaires en extension ou en contraction.
Pour les Arts Éphémères il transpose cette pratique en utilisant des scoubidous. Comme dans ses peintures, la superposition de plusieurs de ces trames lui permet d’obtenir des effets optiques.
Cette pratique qui pourrait paraître fastidieuse et longue, lui permet par la contrainte et le savoir-faire, d’ouvrir un champ d'expérimentation quasi infini ou l’acte précis et rigoureux, se conjugue avec le hasard et l'aléatoire. Une quête de précision ou la pensée se perd dans la concentration et bascule en un état méditatif, un apaisement.
Le sens de l'histoire incite certains artistes à aller d’une pratique plastique manuelle vers une utilisation des outils numériques.
Son expérience, son savoir, son besoin de retrouver le plaisir de manipuler la matière le poussent à effectuer la démarche inverse.
Cette volonté est source d'ambiguïté, elle rend énigmatique les effets optiques produits.
Après une carrière d'infographiste dans l’industrie de l’emballage, du packaging, il reste un plasticien par essence. Il peint et dessine. Son travail artistique est imprégné de cette mémoire du numérique, de l'écran, des logiciels, du déplacement des têtes d’impression sur les traceurs, du mouvement des rotatives, du produit imprimé, manufacturé.
Dans ses œuvres il expérimente une manière particulière de déposer la peinture. À l’aide d'adhésifs de masquage spéciaux, il juxtapose des lignes en jouant sur l'épaisseur et l'espacement. Il crée ainsi des structures linéaires en extension ou en contraction.
Pour les Arts Éphémères il transpose cette pratique en utilisant des scoubidous. Comme dans ses peintures, la superposition de plusieurs de ces trames lui permet d’obtenir des effets optiques.
Cette pratique qui pourrait paraître fastidieuse et longue, lui permet par la contrainte et le savoir-faire, d’ouvrir un champ d'expérimentation quasi infini ou l’acte précis et rigoureux, se conjugue avec le hasard et l'aléatoire. Une quête de précision ou la pensée se perd dans la concentration et bascule en un état méditatif, un apaisement.
Le sens de l'histoire incite certains artistes à aller d’une pratique plastique manuelle vers une utilisation des outils numériques.
Son expérience, son savoir, son besoin de retrouver le plaisir de manipuler la matière le poussent à effectuer la démarche inverse.
Cette volonté est source d'ambiguïté, elle rend énigmatique les effets optiques produits.
