Les artistes de la 16e édition des Arts Éphémères
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Etienne Rey
Double réflexion, 2024Étienne Rey est plasticien, vit et travaille à Marseille, il est Artiste résident à la Friche la Belle de Mai. La lecture du réel par le regardeur est le sujet principal de l’œuvre d’Etienne Rey. À travers ses installations ou ses sculptures, il met en distorsion ce qui semblait poser les bases de compréhension d’un contexte donné.
Dans son travail, il est avant tout question de perception, de point de vue et d’une forme d’expérience sensorielle. La lumière, qu’elle soit naturelle se reflétant sur des matériaux filtrants, diffractants, ou artificielle jouant avec l’obscurité et la brume, est un vecteur essentiel de cette métamorphose.
Etienne Rey utilise les propriétés optiques du verre ou de motifs pour ouvrir les cadres de l’appréhension d’un environnement, dès lors ses installations quand elles se déploient à l’échelle d’une façade ou d’un parvis en redéfinissent la matérialité. Écran, trame, flou, turbulence, vortex ou réflexion sont quelques-uns des items de son vocabulaire plastique, ils sont les outils de cette transfiguration de la réalité.
Dans son travail, il est avant tout question de perception, de point de vue et d’une forme d’expérience sensorielle. La lumière, qu’elle soit naturelle se reflétant sur des matériaux filtrants, diffractants, ou artificielle jouant avec l’obscurité et la brume, est un vecteur essentiel de cette métamorphose.
Etienne Rey utilise les propriétés optiques du verre ou de motifs pour ouvrir les cadres de l’appréhension d’un environnement, dès lors ses installations quand elles se déploient à l’échelle d’une façade ou d’un parvis en redéfinissent la matérialité. Écran, trame, flou, turbulence, vortex ou réflexion sont quelques-uns des items de son vocabulaire plastique, ils sont les outils de cette transfiguration de la réalité.
L’oeuvre met en jeu des phénomènes physiques, en particulier la lumière naturelle, créant un dialogue optique avec le paysage. Une double réflexion marque le rebond de particules de lumières, un écho visuel. L’oeuvre, à échelle humaine, fine et élancée crée un interstice optique dans le paysage. La sculpture inclinée vers le ciel restitue une image dédoublée jaune et bleue des éléments aériens. Elles captent les nuances du jour, reflétant une mosaïque de jaune et de bleu. Ce miroir d’éléments naturels – feuilles, branches, ciel, nuages – crée un tableau vivant, un double visuel du paysage. La sculpture oriente notre vision et restitue une image filtrée de ce qui nous entoure. Les effets de profondeurs, de dédoublements, de couleurs saturés jaune et bleue semblent donner à voir une images hallucinatoire. L’oeuvre interroge notre perception de la nature et encourage à considérer non seulement la transformation physique de l’espace mais aussi les implications de voir, d’expérimenter et de comprendre son environnement.
Œuvre réalisée dans le cadre du projet du Parc des Arts, ICADE promotion, Arts Éphémères, Mairie des 9/10.
Photographies © Claudia Goletto
Œuvre réalisée dans le cadre du projet du Parc des Arts, ICADE promotion, Arts Éphémères, Mairie des 9/10.
Photographies © Claudia Goletto