Les artistes de la 16e édition des Arts Éphémères
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Hélène Hulak
Les joueusesNée en 1990 à Paris, Hélène Hulak vit et travaille entre Lyon et Paris, elle est diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Son travail opère un renversement des imaginaires féminins capitalistes. Caractérisée par une chromie saturée, des dents longues, des griffes sorties et des mensurations outrageuses, l’esthétique dévorante d’Hélène Hulak pose le désordre en principe. Elle développe une pratique d’installation mêlant peinture, sculpture, textile et vidéo. Elle emprunte des images issues de la culture populaire susceptibles de connaître des mues successives. Elle joue et use, à outre mesure, de leurs codes afin de générer chez le spectateur une réflexion liée à notre rapport au genre et à notre environnement. Son travail a notamment été exposé à la SIM Gallery (Reykjavik), aux Magasins Généraux (Pantin) ou encore au MAC Lyon. En 2021, Hélène Hulak part en résidence en Islande dans le cadre d’un programme organisé par Artistes en résidence et est invitée par le MAC Lyon dans le cadre de l’exposition Crossover : Hélène Hulak x Mel Ramos. En 2022, elle présente un duo show avec Mélissa Mariller à KOMMET (Lyon). En 2023 elle expose à La Villette pour 100% L’expo, ainsi qu’au Basculeur en Isère et lors de festivals internationaux : LOKART Festival à Pecs en Hongrie et la Prague Art Week à Prague (Tchéquie).
Elle est co-fondatrice de l’association de professionnels du monde de l’art Cagnard ainsi que du collectif de performance Les enfants de Diane, et travaille au sein de l’atelier Montebello.
Avec l’œuvre de Hélène Hulak, il est temps de crier le distordu et de sortir les griffes ! Le travail de la jeune artiste opère un renversement des imaginaires féminins capitalistes. Caractérisée par une chromie saturée, des dents longues, des griffes sorties et des mensurations outrageuses, l’esthétique dévorante d’Hélène Hulak pose le désordre en principe. Comme une réponse, tant à Picasso qu’à la publicité : non la déconstruction du corps féminin n’appartient pas au regardeur érotisant, elle sera désormais une mise à nue de la puissance émotionnelle du féminin.
Hélène Hulak travaille les techniques textiles comme des opportunités de ré-appropriation de matériaux et de techniques créatif·ves irrévérencieu·x·ses ; bien loin de la domestication qui leur a été assignée. L’artiste explore aussi l’envahissement par la fresque murale dans une technique de l’urgence. Une peinture à l’eau jetée par un geste simple à l’éponge qui confère une vibration accusatrice à l’œuvre. Prenez garde !
Photographies © Claudia Goletto
Avec l’œuvre de Hélène Hulak, il est temps de crier le distordu et de sortir les griffes ! Le travail de la jeune artiste opère un renversement des imaginaires féminins capitalistes. Caractérisée par une chromie saturée, des dents longues, des griffes sorties et des mensurations outrageuses, l’esthétique dévorante d’Hélène Hulak pose le désordre en principe. Comme une réponse, tant à Picasso qu’à la publicité : non la déconstruction du corps féminin n’appartient pas au regardeur érotisant, elle sera désormais une mise à nue de la puissance émotionnelle du féminin.
Hélène Hulak travaille les techniques textiles comme des opportunités de ré-appropriation de matériaux et de techniques créatif·ves irrévérencieu·x·ses ; bien loin de la domestication qui leur a été assignée. L’artiste explore aussi l’envahissement par la fresque murale dans une technique de l’urgence. Une peinture à l’eau jetée par un geste simple à l’éponge qui confère une vibration accusatrice à l’œuvre. Prenez garde !
Céline Sabari-Poizat
Photographies © Claudia Goletto